Les yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol

4ème de couv : Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

Il était une fois deux sœurs, très différentes, un peu clichées : l’érudite, chercheuse au CNRS, pas très jolie, pas très affirmée, pas très élégante ; et pas très riche ; et la ravissante, aux yeux dévastateurs, richissime, et quasi jet-setteuse. Il était également leur microcosme : des adolescents pas faciles, un « cure-dent » bourgeois et pimbêche en guise de Maman, un beau-papa plouc parvenu qui rêve d’un enfant et oublie dans les bras de sa secrétaire sa rigide épouse, une meilleure amie écossaise au secret un peu « too much », un mari au chômage qui rêve d’un CrocoPark dans le lit d’une esthéticienne, un avocat effacé devant les frasques de son épouse avide de célébrité et d’argent, un chalet à Megève, une île Moustique, des chinois au Kenya et un américain aux cheveux gras. Tout se petit monde se débat dans une banlieue parisienne pas assez chic et des grands hôtels parisiens. Le style est simple, mais fait mouche, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous voici passagers dans les transports en commun parisiens avec toute cette tribu, partageant leurs inquiétudes, bercés de leurs rêves, parfois un peu agacés, parfois fervents supporters. Un bon roman estival, qui remplit parfaitement sa mission première : nous détendre.